Le ministre Claude Wiseler présente le plan d'action de la gouvernance électronique (e-Lëtzebuerg)

Le 13 juin 2005, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, Claude Wiseler, a présenté le plan d’action de la gouvernance électronique (e-Lëtzebuerg) et a fait le bilan des activités e-Luxembourg des années 2000-2004.

"La gouvernance électronique est bien plus que la création de sites Internet ou d''Internetstuffen', a dit le ministre Claude Wiseler dans son introduction. Elle concerne de multiples facettes de l’informatique, non visibles de l’extérieur, car internes à l’administration de l’État, comme par exemple l’infrastructure mise en place auprès du Centre informatique de l’État (CIE), et elle a pour but de faire tourner l’informatique de l’État dans un cadre approprié. "Nous essayons d’encadrer les facettes de l’informatisation de l’État de manière cohérente", a continué le ministre au sujet des défis qui se posent en matière de gouvernance électronique.

Bilan des activités e-Luxembourg 2000-2004

Avant de présenter le nouveau plan d’action de la gouvernance électronique, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative a noté que 80 des 104 projets ayant reçu feu vert dans le cadre du programme e-Lëtzebuerg pour les années 2000 à 2004 ont été finalisés à ce jour.

Ces projets sont répartis en 6 domaines d’action:

  • organisation et gestion: Legilux, guichet unique pour entreprises, eTVA,
  • contenus et services: CNA, eBNL,
  • éducation et formation: norTIC, cartables électroniques, mySchool,
  • technologies et infrastructures: Internetstuffen,
  • sécurité et vie privée: PKI, Cases, Safeboarders,
  • cadre législatif: loi sur le commerce électronique, protection des données.

Afin de répondre aux défis de cohérence et d’assurer un travail efficace, l’État a mis en place une nouvelle structure décisionnelle dans le domaine de la gouvernance électronique. Ainsi, c’est le ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative qui y coordonne la politique. À cet effet, il s’est doté d’un Comité de coordination pour la modernisation de l’État (CCME), présidé par le ministre de la Fonction publique.

Le CCME peut recourir à plusieurs services étatiques: d’un côté, le Centre informatique de l’État qui dispose des connaissances techniques et gère dès lors le volet technique et, d’autre part, le Service e-Lëtzebuerg chargé du travail conceptuel et administratif, a expliqué le ministre Wiseler. "Le troisième partenaire équivalent sont les ministères et administrations, qui sont les principaux gestionnaires des projets", a-t-il ajouté.

"Le CIE et le Service e-Lëtzebuerg sont au service des organes de l’État, mais le "lead" pour les projets doit bel et bien provenir des ministères et administrations", a-t-il signalé.

Plan d’action de la gouvernance électronique

Lors de la mise en œuvre du plan d’action de la gouvernance électronique, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, Claude Wiseler, veut procéder suivant la philosophie du step-by-step, entendant par là qu’il veut désormais présenter et mettre en ligne un projet même si celui-ci n’est pas encore complètement achevé.

Le ministre a présenté par la suite les points centraux du plan, qui fait la distinction entre plusieurs types de projets:

  • projets Internet à court terme (eTVA, publicité foncière, marchés publics, formulaires en ligne, accompagnement de la réalisation de sites Internet pour les ministères et administrations),
  • projets de gestion administrative à court terme (casier agricole, système intégré des aides au logement, suivi des ordonnances conditionnelles de paiement pour la Justice de paix),
  • projets stratégiques à moyen et long terme.

Les projets stratégiques concernent l’urbanisation et l’infrastructure de la gouvernance électronique, l’encadrement dans le cadre de e-Lëtzebuerg, la refonte organisationnelle (sensibiliser, motiver et accompagner les administrations à mieux centrer leurs procédures sur les services souhaités par les citoyens et les entreprises), l’interopérabilité, l’interaction et la collaboration (intégration des services en ligne dans le portail Guichet unique du citoyen et de l’entreprise), de même que les projets sectoriels.

Finalement, le ministre de la Fonction publique a mis en exergue que "le domaine e-Lëtzebuerg bouge sans cesse". Le plan d’action n’a donc rien de figé, a-t-il conclu.

Dernière mise à jour